LES CAMÉRAS DE VIDÉO-SURVEILLANCE

Publié le 29 Juin 2014

La sécurité ! Etat de fait, imposé, réfléchi ? Pour qui, pourquoi ? A court terme ? A long terme ? La vidéosurveillance : bon, pas bon, à vous d’en juger. Nous voulons juste vous avertir que vous êtes concerné sans avoir été concerté.

Vidéosurveillance : Etes vous d’accord ?

Prochainement seront installées à Cerny, 38 caméras de vidéosurveillance. Avez- vous été consultés, informés, est ce que vous le souhaitez ?

Habitons-nous ce village pour qu’il s’y installe une ambiance à la Mégapolis ?

Faut-il avant tout « enregistrer passivement les problèmes » ou chercher, et mettre en œuvre des solutions dynamiques ?

Cette décision aurait été prise en 2012, votée en 2013 ; elle vous sera annoncée officiellement en 2014…après les élections ! Vous appréciez nous l’espérons la plus grande transparence, le sens de la concertation de la nouvelle / ancienne équipe Municipale. Ce type de décision « pouvant avoir des conséquences sur le mode de vie » doit elle être laissée à une poignée d’élus … Ne demande-t-elle pas une réelle consultation des habitants ?

Cerny Autrement considère que la réponse faite en Conseil municipal : "Le temps n'est plus à la concertation mais à la mise en oeuvre n'est pas acceptable !

Quant à l’aspect financier, cet aménagement « indispensable » coutera près de 100 000 Euros, auxquels ne manqueront pas bien sûr de s’ajouter un conséquent budget d’entretien / réparation… Quand on aime on ne compte pas !

Supprimer ces caméras serait l’action à envisager….elles coûtent plus que le salaire d’un médiateur ou d’un policier municipal ! Le droit à la sécurité est un des droits humains fondamentaux. Beaucoup d’habitants(es) expriment des inquiétudes à ce sujet et, souvent, ce sont les tracasseries et « incivilité » au quotidien qui les nourrissent. Pensez-vous que la vidé-surveillance est la réponse à ces méfaits ?

100 000 €, une somme ! Et si nous imaginions une autre affectation à cette somme pour commencer à répondre à l’insécurité que nous vivons au quotidien, mais tellement ancrée dans nos habitudes que nous ne qualifions plus cela d’insécurité mais d’habitudes imposées. Combien pourrait coûter un feu rouge pour traverser en « sécurité » la nationale pour rejoindre le gymnase : lieu grandement fréquenté par les associations, les enfants, les parents, les grands parents…. ? Sans parler des étudiants du Lycée de Montmirault qui empruntent des morceaux de trottoirs non sécurisés pour rejoindre la gare RER suite à leur semaine d’internat.

Nous serions ravis de vous entendre à ce sujet. Pouvons-nous arrêter le processus ? Même si la réponse est quasi négative, la municipalité actuelle doit entendre l’insatisfaction !

DECIDER TOUT SEUL, ÇA SUFFIT !

Rédigé par Cerny Autrement

Publié dans #Billet d'humeur

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